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Yamina Rignault, présidente de l’Association tremblaysienne pour le cinéma (ATC), et Guillaume Louradour, directeur du cinéma Jacques-Tati, l’ont annoncé il y a peu : un ciné-club vient d’être relancé dans l’établissement. « C’était une forte demande de la part des adhérents », confie Yamina Rignaut. « C’est important, un ciné-club ; ça permet de communiquer et de transmettre la culture cinématographique. Ça permet aussi à des gens de se rencontrer autour des films qu’ils aiment. Cela favorise le dialogue entre les personnes. Des spécialistes viennent discuter avec le public. De nos jours on a besoin de ces moments conviviaux. C’est également positif pour la défense du patrimoine du cinéma. » 

Casablanca à l’affiche 

Les séances ont lieu généralement un lundi soir par mois, à 20h15. La première s’est déroulée le lundi 21 octobre dernier avec le film Chantons sous la pluie, de Stanley Donen et Gene Kelly, la célèbre comédie musicale de 1952. Cette œuvre s’inscrit dans la première thématique choisie : le centenaire du studio Warner Bros. L’animateur de cette soirée était Pierre-Olivier Toulza, critique cinématographique, spécialiste de la comédie musicale américaine et du cinéma hollywoodien, professeur de cinéma. 

L’autre film de la thématique sera Casablanca, de Michael Curtiz, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman ; la séance, prévue le 18 novembre, à 20h15, sera animée par un spécialiste de la Warner : Pierre Migozzi, critique de cinéma, réalisateur. Le dernier film du trimestre s’inscrira dans le cadre d’un ciné-club familial avec la projection, le lundi 23 décembre, à 14h, du film L’Histoire sans fin ; film germano-américain de Wolfgang Petersen. L’animation en a été confiée à Jeanne Frommer, conférencière à la cinémathèque française et coordinatrice du Festival national du film d’animation. 

Les organisateurs précisent que la thématique du deuxième trimestre tournera autour de Sacha Guitry. « On aimerait toucher un public jeune et adolescent ; le but n’est pas d’enfermer le cinéma dans du formol ; certains films pourront être très contemporains et attirer un large public », rappelle Guillaume Louradour. Excellente initiative !